Un bordeaux en enfer / A glass of wine makes it a hell lot easier
Article in English below
Reprenons. « Lost », épisode « Ab Aeterno ». Ah ben voilà un bel épisode. Enfin ! Le combat du bien et du mal mais ce que j’aime surtout c’est l’histoire de Ricardo. Les îles Canaries (avec une végétation hawaïenne, mais bon, ne chipotons pas, il faut penser à l’empreinte carbone) J’aime bien l’argument du beau gosse en noir (d’origine italienne on dirait), le malfaisant ! Malgré un héritage judéo-chrétien appuyé, le non moins beau Ricardo ne voit pas d’emblée l’équivalence noir = mal, blanc = bon. Et il faut être un peu décervelé pour tomber dans le panneau de l’histoire des sirènes d’Ulysse. Surtout ne pas écouter les arguments de l’ennemi (dès fois qu’il en aurait des bons !). J’ai également aimé l’analogie avec la bouteille de pinard et sa morale du à moitié vide, à moitié… à moins que ce soit plutôt une analogie de la prison du génie d’Aladin version bordelaise. Santé. Tout ça me fait penser à la dernière saison de Star Trek Deep Space Nine et Gul Dukat qui se révèle être le diable (avec flammes et tout) dans une série de science-fiction athée. Faut le faire quand même. Alors qu’avant on baignait plutôt dans la vision du monde de l’ONU. Une fois de plus, les écrivains de « Lost » trahissent leur goût pour la SF et « Star Trek » en particulier. Excellent goût si vous me demandez !
« Looking for Richard », Nathalie Schon, 2010.
Let’s see. « Lost », episode « Ab Aeterno ».Ah finally a good episode! The struggle between good and evil but what I like most is Ricardo’s story. The Canary Islands (with Hawaiian plants but hey, keep in mind the carbon footprint). I like the argument of the cutie in black (of Italian origin I believe), an evil one. So, despite a judeo-christian background, the oh so cute Ricardo doesn’t get the equation black = evil, white = good. Now, you have to be seriously dumb to believe Ulysse’s sirens story: don’t listen to the arguments of your enemy (he may have a point!). I also like the analogy with the whine bottle, you know, the story of the half empty, half…or is it a French version of Aladin’s lamp? Ok whatever. Reminds me of the last season of Star Trek Deep Space Nine and Gul Dukat who turns out to be the devil (with flames and all) in a SF series of the godless Roddenberry! That’s an achievement. Before Dukat’s demise, DS9 was sharing the UNO’s vision of the world. Once again, the « Lost » writers have revealed their passion for SF and « Star Trek » in particular. Excellent taste, if you ask me!
Gul Dukat dans toute sa splendeur
Gul Dukat, the true and only