Archive pour la catégorie ‘Dans la lucarne’

Sonata Pathétique : adagio cantabile

Tiens là tout à l’heure, j’ai eu envie de dessiner. Alors voilà deux dessins du jour et n’oubliez pas d’aller voter aux Européennes dimanche (je sais ça n’a rien à voir, c’est pour ça que je devais le dire) ! Sinon j’ai découvert une nouvelle série de JJ Abrams et son méchant robot.  C’est « Fringe » (oui, non pas frange). Un délire surnaturel et vous me connaissez, moi les délires j’adore. Par contre il faudrait sérieusement qu’ils revoient les lieux et personnages allemands qui parlent un charabia atroce avec un gros accent américain.


A short while ago (2 hours?), I just felt like drawing. So here are two drawings on today’s menu. If you are European, don’t forget to vote on Sunday (yes, this does include our British friends, who have the strange habit of calling everybody else in Europe Europeans and yes, it’s out of context here). I also discovered a new series by JJ Abrams and his bad robot. It’s « Fringe ». A weird paranormal show and you know I’m all for weird. But they should seriously reconsider the German places and characters who speak terrible jibberish with a thick US accent.

fille sur coussin

Le coussin rouge
The red cushion

josy

Nature vivante
Alive!

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X Files, FBI and crazy ruminants / XFiles, FBI et ruminants en folie


X Files et le Chupacabra


Article in English see below:

Ah X Files et ses délires extra-terrestres ! A moins que les extra-terrestres soient déjà parmi nous? Quand je vois le comportement de certains, je me pose la question évidemment.

Et je ne dois pas être la seule, sinon cette série n’aurait pas autant de succès.
La recette en tout cas est excellente : joyeux cocktail de théories de complot, de contes et légendes (j’ai beaucoup aimé le chupacabra, espagnol pour « suceur de chèvres »! Et non ce n’est pas une légende zoophile) et de témoignages plus ou moins loufoques allant de l’OVNI aux vaches trouées par des crocs de vampires.
« XFiles », « Lost », on ne s’ennuie décidément pas à Hollywood (enfin Burbank).
Allez donc faire un tour sur le site du FBI, section « Unusual Phenomena Listing » (voir plus bas: « Roswell »).  C’est joyeux.

Merci Wikipedia:
« Chupacabra ( /t?upa’kab?a/ espagnol pour « suceur de chèvres ») est une créature qui est décrite par des témoins comme ayant des yeux rouges, deux trous pour les narines, une bouche avec des crocs saillants vers le haut et vers le bas et serait couverte de poils noirs. Elle ressemble selon certains à une chauve-souris ou un extraterrestre. Elle fait partie de la culture populaire dans toute l’Amérique latine, notamment au Mexique et sur l’île de Porto Rico. L’animal se nourrirait en suçant le sang des animaux de ferme comme les chèvres ou les vaches en faisant des trous parfaitement circulaires dans le cou jusqu’au cervelet tuant l’animal en ne provoquant aucune souffrance. »


X Files and the Chupacabra


Ah the X Files and those weird stories about extra-terrestrial creatures! Or are they already amongst us? When I see some people’s behavior, I have to wonder and it looks like I’m not the only one or X Files wouldn’t be so popular.
The recipe is pretty simple: it’s a nice mix of conspiracy theories, tales and legends (I really love the Chupacabra story, Spanish for « Goat Sucker »! No, it’s not a zoophilic story!) and more or less weird eyewitness accounts from UFO sightings to reports from cows bitten by vampires.
The « X Files », « Lost », Gee! Hollywood (actually Burbank) sure isn’t a boring place!
Check out the FBI’s website for more fun, in particular the section called « Unusual Phenomena Listing » (see below « Roswell »)

Thanks Wikipedia :
« The Chupacabra, also called el Chupacabras (pronunciation: /t?upa’kab?as/, from the Spanish words chupar, meaning « to suck », and cabra, meaning « goat »; literally « goat sucker ») is a legendary cryptid rumored to inhabit parts of the Americas. It is associated more recently with sightings of an allegedly unknown animal in Puerto Rico (where these sightings were first reported), Mexico, and the United States, especially in the latter’s Latin American communities.[1] The name comes from the animal’s reported habit of attacking and drinking the blood of livestock, especially goats. Physical descriptions of the creature vary. Eyewitness sightings have been claimed as early as 1990 in Puerto Rico, and have since been reported as far north as Maine, and as far south as Chile. It is supposedly a heavy creature, the size of a small bear, with a row of spines reaching from the neck to the base of the tail. Biologists and wildlife management officials view the Chupacabra as a contemporary legend.[2]« 

[1] « Illegal Immigrants Frightened by Raid Rumors; George Bush: « The Decider »; « Happy Slapping »". CNN.
2006-05-02
. Retrieved on 2007-10-05.

[2] Miried Gonzalez Rodriguez (in Spanish). Dizfrazado el chupacabras. Puerto Rico: Primera Hora.


FBI

ovnibluelow
OVNI
UFO

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Help!

ombreslow

Ils sont parmi nous !
They are amongst us!

Source du document : FBI

unusual

 

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Le collectif des lapins roses / The pink bunnies collective


Article in English see below.


De Honolulu à Star Trek



Un de mes auteurs hawaïens préférés,
Lee A. Tonouchi, se distingue de la plupart des autres auteurs hawaïens par une utilisation systématique et exclusive du pidgin dans son écriture. Cependant, sa vision de l’avenir culturel et social des îles s’apparente à celle de l’auteur la plus populaire de l’archipel : Lois-Ann Yamanaka. En effet, dans son recueil de nouvelles, da word, l’utopie semble définitivement hors de portée, comme si les personnages se résignaient à une assimilation complète au continent américain :


And den at da screen. Dey wen arrive. « We are Borg. You will be assimilated into the Borg kollective. Resistance is fu-tile. All uncertain, I wen jus stare at da TV and I found my lips mountin’ their catch phrase, word fo’ word – like I had known ‘um all along. (1) .


Dans la série télévisée à succès planétaire Star Trek The Next Generation ou Star Trek Voyager, les Borgs sont les pires ennemis de la Terre. Leur société s’apparente à celle des abeilles car en dehors de leur Reine, les Borgs n’ont aucune individualité, leur mémoire ayant été effacée au moment de l’assimilation. Ils assimilent toutes les espèces intelligentes rencontrées. La phrase citée est, à de rares exceptions près, la seule que les Borgs maîtrisent. La métaphore empruntée à la science-fiction américaine démontre que de plus en plus les metteurs en scènes hollywoodiens rêvent à la place des Hawaiiens. Ainsi, les protagonistes de Lee A. Tonouchi se perçoivent à travers les yeux des héros de Star Trek ou de Star Wars (“ distant galaxies ”), laissant derrière eux leurs îles, qui prennent tour à tour les traits de l’Australie (The Thorn Birds, série TV, Daryl Duke, Warner Bros, 1983), de l’Afrique (Outbreak, long métrage, Wolfgang Petersen, Warner Bros, 1995), de l’Amérique du Sud (Indiana Jones : Raiders of the Lost Ark, long métrage, Steven Spielberg, Paramount Pictures, 1981), quand elles ne sont pas situées plus ou moins nulle part (Jurassic Parc 3, long métrage, Joe Johnston, Amblin/Universal Pictures, 2001 ou Fantasy Island, série TV, Michael Dinner, Columbia Tristar Television, 1998) (2). Le rôle de la littérature est de permettre d’appréhender le présent loin des images toutes faites du paradis tropical primitif ou du refuge luxueux des stars fatiguées d’Hollywood :


Of course, tourists and readers want something authentic to take back from a culture. In the fifties and sixties, you could get monkeypod and koa bowls, the “Made in Hawaii” burned into the bottom in a tiny elegant script. Now they’re all made in the Philippines (except for a few high-end items carved from local rainforests). It begs the authenticity question : When does a souvenir become literature and not a sitcom ? (3)

Dans son recueil, Tonouchi se concentre ainsi sur le pouvoir qu’ont les médias de modeler l’image de n’importe quel espace. Si Hollywood est parvenu à coloniser les galaxies lointaines et à décrire les lois et coutumes de leurs habitants avec autant d’exactitude que le code civil californien, les studios n’auront aucun mal à réécrire l’Histoire et même l’avenir d’un archipel dans leurs eaux territoriales. Les encyclopédies Star Trek des peuples extra-terrestres, les livres d’histoire terrestre et extra-terrestre du XXIVème siècle, les recueils de légendes et règles de commerce des Ferengis, les plans de navires de guerre des Romulans, Clingons ou autres vilains, précis à faire pâlir d’envie un ingénieur, ou encore les recettes perdues de Talax créent une réalité dont pas un aspect n’échappe au contrôle du créateur (4) .


Pour en savoir plus sur Lee A Tonouchi, lire mon article : Translation of fiction




From Honolulu to Star Trek



What makes Lee A Tonouchi,one of my favorite Hawaïan writers, different from most other Hawaiian writers is his systematic and exclusive use of Pidgin in his writing. His vision of the cultural and social tomorrow of the island is nevertheless very similar to the one reflected in Lois-Ann Yamanaka‘s work. In his collection of short stories, da word, utopia seems forever out of reach, as if the characters had come to terms with a complete assimilation to the American continent:


And den at da screen. Dey wen arrive. « We are Borg. You will be assimilated into the Borg kollective. Resistance is fu-tile. All uncertain, I wen jus stare at da TV and I found my lips mountin’ their catch phrase, word fo’ word – like I had known ‘um all along. (1)


In the worlwide successfull series Star Trek The Next Generation or Star Trek Voyager, the Borg are the worst ennemies of Earth. Their society reminds one of a society of bees: only the queen has a personality, since the « worker’s » memory has been erased at the moment of their assimilation. The Borg assimilate all intelligent species they encouter. The famous line is the only one the Borg seem to know. This metaphore, Lee A Tonouchi borrowed from American science-fiction, shows that Hollywood directors dream for Hawaiians. As a consequence, his characters see themselves through the eyes of Star Trek or Star Wars (“distant galaxies”) heroes, forgetting their islands. These morph into Australia (The Thorn Birds, TV, Daryl Duke, Warner Bros, 1983), Africa (Outbreak, feature film, Wolfgang Petersen, Warner Bros, 1995), South America (Indiana Jones : Raiders of the Lost Ark, feature film, Steven Spielberg, Paramount Pictures, 1981), or they appear to be in the middle of nowhere (Jurassic Parc 3, feature film, Joe Johnston, Amblin/Universal Pictures, 2001 or Fantasy Island, TV, series, Michael Dinner, Columbia Tristar Television, 1998) (2).

The part literature plays here is to allow the reader to see the present detached from the image of a tropical paradise or a luxury retreat for exhausted Hollywood stars:


Of course, tourists and readers want something authentic to take back from a culture. In the fifties and sixties, you could get monkeypod and koa bowls, the “Made in Hawaii” burned into the bottom in a tiny elegant script. Now they’re all made in the Philippines (except for a few high-end items carved from local rainforests). It begs the authenticity question : When does a souvenir become literature and not a sitcom ? (3)


This explains why Tonouchi focuses in his book on the power of the media to shape any place’s image. If Hollywood succeeded in colonizing distant galaxies and in describing the customs of their inhabitants with elaborate detail, the studios will have no difficulty rewriting History or even the future of the archipelago. The Star Trek encyclopedias of extra-terrestrial species, the 24th century History books dealing with Terra or other planets, the collections of legends and trade rules of the Ferengis, the  absurdly detailed blue prints of Romulan, Clingon or other villain’s vessels, or even the lost recipes of Talax create a reality totally in the hands of the Creator.(4)


To read more on Lee A. Tonouchi, check out my article: Translation of fiction




David Reddick



J’en profite pour vous recommander vivement les dessins de David Reddick sur Star Trek, publiés en partie dans « The Trek Life ». En voici un que j’aime tout particulièrement! Il représente justement un Borg.

Most of you know him already, but I’d nevertheless (and it gives me a nice excuse to put one of his great pics on my blog) like to recommend David Reddick’s art, in particular his Star Trek work, published in part on « The Trek Life ». That’s one of my favorite! A Borg of course.

borg

Tiens, les chaussons roses me font penser à « 12 Monkeys » de Terry Gilliam!
Funny, the pink slippers remind me of « 12 Monkeys » by Terry Gilliam!



(1)Tonouchi, Lee A. “ my girlfriend’s one star trek geek ”, da word, Honolulu, Bamboo Ridge Press, 2001, p.87

(2) Pour une liste plus détaillée des séries TV et longs métrages tournés à Hawaii , consulter le site de la Kauai Film Commission : http://www.kauaifilm.com/based.html

(3) Pennybacker, Mindy “What Boddah You ? : The Authenticity Debate” The Nation, 1 Mars 1999, http://www.thenation.com/doc/19990301/pennybacker

(4)  La bibliographie sur Star Trek comprend des dizaines de milliers d’ouvrages ! On citera à titre d’exemple :

- Behr, Ira Steven The Ferengi Rules of Acquisition, New York, Pocket Books, 1995

- Behr, Ira Steven & Wolfe, Robert Hewitt The Legends of the Ferengi, New York, Pocket Books, 1997.

- Okuda, Michael/Okuda, Denise/Drexler, Doug The Star Trek Encyclopedia: A Reference Guide to the Future, New York, Pocket Books, 1999

- Phillips, Ethan & Birnes, William J. Star Trek Cookbook, ,New York, Pocket Books, 1999.

- Sternbach, Rick  Star Trek: The Next Generation Technical Manual,New York, Pocket Books, 1991.



Bonus



 

 

 

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A shirt, a shirt, my kingdom for a shirt !




« Lost » Saison 5 racontée en un dessin
« Lost » Season 5 told in one picture


lost



Lost : 5ème saison


Voilà le début de la Saison 5 : Sawyer cherche une chemise puis whhouuup, mal de tête, lumière blanche, hop, voyage dans le temps!
C’est compliqué « Lost » !!! Heureusement les scientifiques sont là pour nous expliquer tout ça afin qu’on ne loupe pas une miette de cette série éducative : « L’argumentation de Li-Xin Li et J. Richard Gott III repose sur l’existence de courbes temporelles fermées le long desquelles un observateur pourrait progresser pour revenir à son point de départ tout en s’acheminant localement vers le futur (
Phys. Rev. Lett., 80 , 2980, 1998) ». J’ai trouvé ça sur le site www.larecherche.fr, donc on ne peut pas discuter. Vous je ne sais pas, mais pour moi tout s’éclaire. J’ai toujours su que « Lost » était une série minimum aussi respectable qu’Harvard.




Lost : 5th season


Here’s how Season 5 starts : Sawyer is looking for a shirt and whuuuup, headache, white light, presto : travel through time! You’re lost ?
It’s actually pretty easy, you dummies : « Do the laws of physics permit time travel, even in principle?  They may in the subatomic world. A positron (the antiparticle associated with the electron) can be considered to be an electron going backward in time. Thus, if we create an electron-positron pair and the positron later annihilates in a collision with another, different electron, we could view this as a single electron executing a zigzag, N-shaped path through time: forward in time as an electron, then backward in time as a positron, then forward in time again as an electron. » says J. Richard Gott III in « Will We Travel Back (Or Forward) in Time? » (found that on www.time.com : now aren’t you impressed ? But I guess « Lost » has just lost it’s mistery !)

Voir aussi : Océanic Airways est contente de vous accueillir à bord


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Présentation

Description : Blog avec mes histoires pas très sérieuses. Je suis l'auteur des textes, des illustrations et des photos (sauf mention contraire). Je suis également traductrice BD, littérature, ciné etc... pour l'allemand et l'anglais.
Pour me contacter : natjaschon@gmail.com


Oeuvre d'utilité publique préférée :




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